Des portraits essentiels
en complément, cette liste : https://www.imdb.com/list/ls564912355/
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15 titles
- DirectorJeanne MoreauStarsLillian GishJeanne MoreauSplendide portrait en creux de D. W. Griffith, l'inventeur du cinéma (ou de la mise en scène cinématographique), à travers Lillian Gish, interrogée par Jeanne Moreau.
Découvert le DCP Carlotta en février 2023 au Palace. Revu en mai de la même année dans la salle Ledoux.
(Je reste plutôt sceptique quant aux vagues de suicides lors du krach de 1929, mais ce n'est qu'un détail.)
petit 10 - DirectorWim WendersStarsChishû RyûWerner HerzogYûharu AtsutaMoved by the work of director Yasujirô Ozu, Wim Wenders travels to Japan in search of the Tokyo seen in Ozu's films.10
- DirectorDanièle HuilletJean-Marie StraubStarsDanièle HuilletJean-Marie StraubAn exchange of memories spanning over 250 years interweaves everything from the philosophy of Empedocles to excerpts from Madame Bovary, to extant paintings by Cézanne, to the buildings of the artists' village at Mont Sainte-Victoire.Cet essai documentaire donne la parole au peintre panthéiste qui a conduit la peinture au cubisme et à l'abstraction. C'est une des rares œuvres majeures des Straub.
Malheureusement, ils ont intégré deux extraits de leur imbuvable "La mort d'Empédocle ou Quand le vert de la terre brillera à nouveau pour vous" (1987), adaptation théâtrale d'après Friedrich Hölderlin.
À noter également un long extrait de "Madame Bovary" (1934) de Jean Renoir.
Je doute de l'intérêt de ces ajouts superfétatoires.
La photographie de la montagne Sainte-Victoire par Henri Alekan est absolument splendide.
Danièle Huillet joue le peintre qui répond aux questions de Jean-Marie Straub (le critique d'art Joachim Gasquet.)
Découvert à la Cinémathèque royale vers 2006 et revu, en très belle copie d'époque, dans la salle Ledoux en janvier 2024.
petit 10
Moyen métrage à compléter par "Une visite au Louvre" (2004) :
Découvert peu après sa réalisation, probablement à l'Arenberg. Revu en très belle copie d'époque, importée de l'étranger, en janvier 2024 dans la salle Ledoux.
Il s'agit d'une sorte de suite de "Cézanne - Dialogue avec Joachim Gasquet (Les éditions Bernheim-Jeune)" puisque les cinéastes nous font visiter le Louvre avec Cézanne qui s'adresse encore au critique d'art Joachim Gasquet.
Le résultat est un magistral cours d'esthétique, parfaitement filmé par les meilleurs photographes (dont Renato Berta et William Lubtchansky.)
Contrairement au précédent, ce n'est plus Danièle Huillet qui incarne Cézanne, mais une certaine Julie Koltaï dont les troubles psychiatriques lui ont déformé les modulations de la voix, sorte d'Antonin Artaud féminin.
Ce film existe en deux montages différents. L'Arenberg avait eu la présence d'esprit de les projeter l'un après l'autre, ce qui aidait à la compréhension générale.
Alors que pourtant c'est court (49 minutes), les programmateurs de la Cinémathèque royale (détournée par les Flamoutchs) n'ont projeté qu'une seule version, une seule fois. L'essentiel pour eux étant l'aspect social, l'œuvre n'étant qu'un prétexte pour se mettre en valeur, réseauter et draguer.
Je confirme mon "gros 9". Recommandé. À revoir. - DirectorTerry ZwigoffStarsRobert CrumbAline Kominsky-CrumbCharles CrumbAn intimate portrait of controversial cartoonist Robert Crumb and his traumatized family.gros 8
- DirectorPierre CarlesStarsPierre BourdieuJosé BovéPierre CarlesFor three years, Pierre Carles followed French sociologist Pierre Bourdieu, working to have his research understood and people prompted to action. Is sociology a martial art? Or an intellectual tool for the elite to validate their choices?gros 10
- DirectorWerner HerzogStarsTimothy TreadwellAmie HuguenardWerner HerzogA devastating and heart-rending take on grizzly bear activists Timothy Treadwell and Amie Huguenard, who were killed in October of 2003 while living among grizzly bears in Alaska.10
- DirectorSandrine BonnaireStarsSabine BonnaireSandrine BonnaireA sensitive portrait of Sabine Bonnaire, the autistic sister of the french actress Sandrine Bonnaire.gros 10
- DirectorSerge BrombergRuxandra MedreaStarsRomy SchneiderBérénice BejoSerge ReggianiHenri-Georges Clouzot's unfinished masterpiece, Inferno (1964), is reconstructed in this film which is part drama and part documentary.Après une dépression et avoir découvert "Huit et demi" (1963), le chef-d'œuvre de Federico Fellini, le cinéaste Henri-Georges Clouzot se lance dans la production d'un ambitieux film expérimental à gros budget. Avec Romy Schneider qui n'a jamais été aussi ravissante.
10 - DirectorPaul-Julien RobertStarsFlorence DesurmontClaudia MuehlOtto MuehlCommunal property, free sexuality, dissolution of the nuclear family - these were the basic principles of the Friedrichshof, the largest commune in Europe founded by the Viennese Actionist Otto Muehl at the beginning of the 1970's. In my fathers, my mother and me the director Paul-Julien Robert, who was born into this commune, embarks on a personal journey into his past. Including archive material made public for the first time in this film, the director confronts himself and his mother with the question 'What is family?'.10
- DirectorFrank PavichStarsAlejandro JodorowskyMichel SeydouxH.R. GigerThe story of cult film director Alejandro Jodorowsky's ambitious but ultimately doomed film adaptation of the seminal science fiction novel.10
- DirectorFrançois MironA long overdue documentary film on the work, the influence, the life and the mysterious death of legendary experimental filmmaker Paul Sharits. The film uses never before seen archives of all types and out takes, rare interviews with people in the Avant-Garde scene and experimental cinema historians.Dans la même veine que "Free Radicals" (2011) de Pip Chodorov auquel il constitue une sorte de complément, un documentaire instructif, mais imparfait, sur la vie d'un grand maître de l'art influencé par le minimalisme, le pop et dans la lignée de, notamment, Peter Kubelka et Tony Conrad. On pense aussi à Oskar Fischinger.
Un film profondément triste qui montre la déchéance d'un artiste qui fut à la pointe de son époque, époque qui fut à la pointe de l'art.
Lancé par son professeur d'art le cinéaste expérimental Stan Brakhage qui l'a introduit dans le milieu en le présentant à ses contacts, Paul Sharits est rapidement reconnu, dès ses 23 ans, exposé (carnets de notes colorés, pellicule fixées dans du Plexiglas et installations avec plusieurs projecteurs) à ses trente ans dans de prestigieux musées. Mais le vent ayant tourné au milieu des années '80, il ne trouve plus d'argent pour continuer son travail cinématographique à 43 ans et sombre dans l'alcool… Pour finir à 45 ans viré de l'université où il enseignait, sans revenu, méprisé par les galeries qui se moquent de ses peintures (il est vrai de qualité contestable - de l'expressionnisme aux couleurs hyper-saturées, comme on en trouve dans toutes les académies de cours du soir-) qu'il est contraint de vendre pour des cacahouètes. Obligé de se séparer de sa jolie maison, il se suicide à l'âge de cinquante ans, le 8 juillet 1993.
Le documentaire, au look télévisuel, utilise des effets sonores et visuels kitsch qui n'étaient pas nécessaires et n'interroge pas, curieusement, certaines personnalités importantes qui n'auraient pourtant pas été du genre à refuser, comme Jonas Mekas (le frère de Sharits était projectionniste à l'Anthology Film Archive avant son suicide en 1980 à Bekerley) ou Peter Kubelka. On n'évoque pas non plus sa dernière histoire d'amour qui aurait enfoncé encore plus le cinéaste dans la dépression. Le renvoi de l'université, où il recevait son revenu d'enseignant, n'est pas bien expliqué dans la mesure où Tony Conrad, également renvoyé à la même époque, a tourné une vidéo d'environ une heure sur le sujet, qu'il avait projetée, malheureusement sans sous-titre, chez Argos en 2008. Tony Conrad s'en était sorti grâce à son fils informaticien qui lui avait créé un travail alimentaire, avant sa redécouverte, surtout au niveau musical, suite à l'émergence du post-rock et de la scène de Chicago (Tortoise, etc.), dans la seconde moitié des années nonante. C'est lui, avec son violon, qui fut la tête d'affiche de la soirée d'ouverture de "Bruxelles 2000", programmé par Alain Bolle.
En fin de compte, pourquoi le réalisateur du documentaire ne demande-t-il pas à l'entourage du cinéaste pourquoi ils ne l'ont pas aidé financièrement ? Pourquoi l'ont-ils laissé tomber ? Pourquoi, par exemple, Mekas ne l'a-t-il pas engagé comme programmateur ou projectionniste à l'Anthology Film Archive ? Et son ancien prof et ami Stan Brakhage qui avait lancé sa carrière ?
Vu le DCP dans la salle Ledoux en novembre 2017.
En mai 2022, j'ai découvert au même endroit un autre intéressant complément brossant grossièrement la carrière du collègue de Paul Sharits Tony Conrad : "Tony Conrad: Completely in the Present" (2016).
Malheureusement, ce document introductif, trop hagiographique, complaisant, ne mentionne pas l'affaire de son renvoi de l'université et la période creuse qui a suivi (noté "petit 9").
gros 9 - DirectorTom FassaertOn his 30th birthday, Tom Fassaert receives a mysterious invitation from his 95-year-old grandmother Marianne to come visit her in South Africa. At that time, the only thing he knows about her are the myths and predominantly negative stories his father told him. She was a femme fatale who went through countless men, a famous model in the 1950s, and a mother that put her two sons into a children's home. Fassaert decides to accept her invitation. But when his grandmother makes an unexpected confession, his venture becomes much more complicated than he could ever have imagined.10
- DirectorBill MorrisonStarsMichael GatesKathy Jones-GatesRoscoe 'Fatty' ArbuckleThe history of Dawson City, the gold rush town that had a historical treasure of forgotten silent films buried in permafrost for decades until 1978.Ressemble à un documentaire de Werner Herzog, comme celui sur le naïf ami des ours en Alaska, ou celui sur la station en Antartique.
Il est important de signaler que, contrairement à ce que l'on peut supposer, il s'agit plus d'un documentaire sur la ville-champignon de la ruée vers l'or du Klondike que sur la restauration des films. Les bobines découvertes à Dawson City n'étant pas particulièrement remarquables.
Le sujet est une localité longeant la rivière Yukon (nord-ouest du Canada), qui servait aux Amérindiens de campement d'été pour la chasse au caribou et la pêche au saumon, jusqu'à ce qu'un prospecteur trouve de l'or en 1896. Rapidement d'autres chercheurs d'or vont débarquer et une ville se créer, de plus en plus animée, notamment par le jeu et la prostitution. La nouvelle atteindra la côte ouest des USA d'où des milliers de personnes se rueront en 1897, certains rebroussant chemin ou mourant lors du périlleux trajet dans les montagnes enneigées de l'Alaska (c'est à cette époque que débarque Jack London qui tombe malade et rentre chez lui sans argent, mais plein d'inspiration pour son œuvre future. C'est également cette période qui a inspiré Charlie Chaplin pour "La ruée vers l'or".)
La croissance économique ne dure que deux ou trois ans, avant que l'augmentation vertigineuse du prix des concessions ne rende inabordable la recherche d'or artisanale indépendante. Et que l'or ne soit découvert ailleurs, en 1899 à Nome en Alaska. Entretemps des industriels juifs (la société des Guggenheim) achètent tout et exploitent des salariés, tout en détruisant la nature, modifiant le paysage, avec d'énormes machines monstrueuses. Malgré une modeste industrie du tourisme facilitée par les romans de Jack London, la population décline de plus en plus.
La toute petite ville, très éloignée au Nord, est la dernière du trajet à recevoir les films en distribution, deux ou trois ans après leur sortie. Les bobines s'accumulent dans ce bled isolé et largement déserté, situé en fin de parcours de diffusion.
Vers 1917, plusieurs salles de cinéma de la ville sont victimes d'incendie, notamment en raison de la pellicule nitrate extrêmement inflammable.
Lors du passage au parlant, les distributeurs confirment ne pas souhaiter récupérer leurs copies à cause du coût de transport et d'entreposage. Les bobines de films muets sont alors jetées dans la rivière, tandis qu'une partie sert à combler le trou lors de la transformation d'une piscine en terrain de hockey (un peu comme la piscine de Forest devenue la mosquée al Hikma). Plus de 45 ans plus tard, en 1978, elles sont découvertes lors de travaux, déterrées, attaquées par l'humidité. Des films considérés comme perdus sont ainsi sauvés par le National Archives du Canada. Aucune œuvre exceptionnelle ne semble avoir été retrouvée, mais plutôt des petites production populaires comme des mélodrames ou des serials, datant principalement de la seconde moitié des années '10. Aucun long métrage n'était complet.
Les 533 bobines retrouvées en mauvais état (attaquées par l'humidité) n'ont rien d'extraordinaire (le spectateur n'apprendra pas suffisamment sur le sujet), mais le film est surtout un prétexte pour raconter l'Histoire du cinéma muet, de la ruée vers l'or du Klondike, des mouvements sociaux aux USA à l'époque, montrer les dégâts de l'impitoyable capitalisme, un portrait de la petite ville jusqu'aux seventies, …
La forme utilise une trop insistante bonne musique de remplissage (d'Alex Somers, proche du groupe islandais Sigur Ros) et trop de sons superfétatoires et parfois kitsch comme des sirènes de pompier sur des images d'incendie.
C'est terriblement frustrant de ne voir qu'une assommante succession de très courts extraits de films. Il est difficile de regarder les extraits de deux secondes qui se succèdent et de lire en même temps les titres trop petits qui apparaissent et disparaissent aussitôt, à des emplacements différents. Ce défaut donne un aspect amateur.
Le choix des extraits est souvent lourdement illustratif, redondant.
Il est important de signaler que la plupart des extraits de films muets ne proviennent pas de la découverte de Dawson City. Seulement une douzaine de minutes en est montrée, sélection semblant hasardeuse.
Plus récemment, un trésor cinématographique similaire a été découvert en Nouvelle-Zélande, pays décentré également à la fin du circuit de distribution.
En 1957, un important court métrage documentaire canadien avait déjà été réalisé sur la ville de Dawson City : "City of Gold". C'était le premier film à utiliser une technique précurseur de ce que l'on a appelé l'"Effet Ken Burns" (panoramiques et travelling sur une image fixe, par exemple une photographie.)
Vu le DCP dans la salle Ledoux en novembre 2018.
9 - DirectorPascal-Alex VincentStarsDarren AronofskyMarc CaroJérémy ClapinA look at the life and work of Japanese animator Satoshi Kon.Découvert dans la salle Ledoux en novembre 2021.
10 - DirectorManlio GomarascaMassimiliano ZaninStarsLamberto BavaTinto BrassManlio CersosimoWho was Joe D'amato- Aristide Massaccesi under his civil status? A genius of horror in the USA, a master of eroticism in France, the king of porn in Italy. A man with a thousand pseudonyms capable of making over 200 films while simultaneously holding the roles of producer, director, author, director of photography and even camera operator. An artisan of cinema as he liked to call himself, capable of working on all film genres. From spaghetti western to post-atomic, decamerotic to glossy eroticism, and blockbuster porn to bloody horror. Guided by the aesthetics of extremes and supported by an undeniable technical ability, Joe D'Amato pushed himself, and the viewer, beyond all limits following with dedication three rigid principles that have become his stylistic code: Amaze, Shock, Scandalize.Portrait de Joe D'Amato, le cinéaste bis italien méprisé pour avoir réalisé du X, et, en creux, de l'industrie du cinéma italienne jusqu'à son agonie, du western au porno, en passant par le gore.
Une ribambelle d'intervenants témoignent. Outre l'importance de ces personnalités, il est émouvant de retrouver des morts (Jess Franco) ou des gens qui ont vieilli (Pam Grier), voire des gens qui ont vieilli et sont morts depuis (Ruggero Deodato).
Le sulfureux Joe D'Amato est auréolé d'un statut « culte » du trash proche du Z, que l'on pourrait considérer comme légèrement surestimé car son œuvre est très inégale, mais a occasionnellement scintillé.
Il a tourné quelques westerns spaghetti. Je n'en ai vus aucun.
En 1973 il réalise "Death Smiles on a Murderer" avec Klaus Kinski dans un second rôle, film d'horreur gothique dans la veine de la Hammer, mais dans une forme de giallo (le cinéaste ayant photographié quelques mois plus tôt "Mais... qu'avez vous fait à Solange ?" de Massimo Dallamano) et une ambiance qui rappelle les deux Harry Kümel de 1971.
Au milieu des années '70, il réalise des films érotiques sombres et brutaux, la plupart avec Laura Gemser.
Le meilleur de cette époque serait "Emmanuelle et Françoise" (1975) qui n'est jamais projeté à Bruxelles.
Puis, des distributeurs exigeront l'ajout d'inserts porno. Pendant une brève période, la pornographie était à la mode, considérée comme normale et faisant partie de l'évolution des mœurs et de la société. Il y avait des files devant les salles spécialisées.
En 1979, D'Amato réalise son chef-d'œuvre "Buio Omega"/"Blue Holocaust", un très charmant film gore nécrophile tourné au Tyrol, que j'ai vu en .avi téléchargé vers 2007 (avais coté "9"). À noter que cette perle n'est jamais projetée dans la « capitale de l'Europe ».
En 1980, il réalise le fameux "Antropophagus", jalon du gore.
Il participe à l'extinction de l'industrie du cinéma de genre italien avec "Ator l'invincible" (1982), rip-off kitsch de "Conan le barbare" (que j'ai noté "7") ou des films d'action post-apocalyptiques comme "Le gladiateur du futur" (1983 ; que j'ai noté "8")
Au milieu des années '80, il réalise quelques productions érotiques plus soignées, dans la veine de ceux de Tinto Brass, comme "L'alcôve" (1985), vu dans la salle Ledoux vers 2010 (avais coté "9").
À la fin des années '80, il investit son argent dans la production de plusieurs films d'exploitation via sa boîte Filmirage, alors que le marché s'éteint. Il se ruine.
Pour rembourser ses dettes, il sera contraint de terminer sa carrière dans le porno à Budapest (Hongrie), où il aurait réalisé, dans un immeuble de bureaux abandonné, quelques pépites du genre au milieu des années 1990, en pellicule ce qui est remarquable puisque l'industrie du sexe avait déjà basculé vers la vidéo depuis une dizaine d'années. Ces produits mettaient en scène généralement la star du X Rocco Siffredi, notamment dans un biopic du Marquis de Sade en 1994 et un "Tarzan" de très bonne réputation en 1995.
La même année Joe D'Amato fait tourner Alberto Rey (acteur porno bruxellois, d'origine espagnole) dans "Paprika".
Joe D'Amato se résigne à passer totalement à la vidéo en 1997 et meurt d'une crise cardiaque en janvier 1999, à l'âge de 62 ans.
Découvert en mars 2023 au Nova.
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